Suite à la réception de rapports alarmants sur la situation actuelle au Bélarus décrivant une répression violente et continue des manifestants pacifiques revendiquant contre les déboires du pouvoir en exercice, la cheffe des droits de l’homme de l’ONU alarmée a demandé, le vendredi 18 septembre 2020 à Genève, lors d’un débat à ce sujet devant le Conseil des Droits de l’homme, une enquête « indépendante, transparente, rapide, approfondie et impartiale » pour tirer au clair les allégations de violations des droits de l’homme.

Dans sa communication devant le Conseil lue par Mme Nada Al-Nashif, Mme Bachelet a décrié les actes présumés d’harcèlement, d’intimidation, d’enlèvement, de torture, de violence « quasi-systématique » à l’endroit des manifestants en majeure partie pacifique. De plus, en corroborant les propos tenus par la Haut-commissaire, la Rapporteure Spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme au Bélarus, Mme Anaïs Marin s’est dite préoccupée par le sort de milliers bélarussiens après avoir été informée d’allégations d’actes ignobles et inhumains tels que des  viols et des électrocutions. Bien que les autorités bélarusses réfutent ces accusations et brandissent une instrumentalisation de l’opinion, ces allégations de traitements dégradants et humiliants à l’égard des opposants au régime et la prétendue impunité régnant dans le pays rendent pressente la nécessité d’une enquête bien menée et de plus en plus urgente la résolution de la situation..

Du côté du pouvoir bélarussien, YuryAmbrazevich, l’ambassadeur bélarussien auprès de l’ONU à Genève, a indiqué que la retenue était de mise dans l’encadrement des manifestants et a assuré que le Bélarus a les ressources nécessaires pour sortir de cette crise qui se fera dans « un large dialogue avec la population ».

A cet effet, les membres du Conseil se prononceront sur un projet de résolution de l’Union européenne demandant au Bélarus de faciliter « des enquêtes indépendantes, transparentes et impartiales sur toutes les allégations de violations des droits de l’homme ».

Source :ONU Infos


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