Le mercredi 27 mai 2020, le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni pour débattre sur la protection des civils en période de conflit armé. A cette occasion, le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, a fait remarquer que dans le contexte actuel de la pandémie caractérisé par un accès réduit aux services et à la sécurité et par  une  répression menée par certains dirigeants, la protection des personnes les plus vulnérables s’avère difficile encore plus dans les zones en conflit. Aussi, deux mois après son appel au cessez-le-feu mondial, il a constaté que les témoignages de soutien n’ont pas été tenus. Pour ce faire,  le chef de l’Onu recommande à ce que la protection des civils relève d’une responsabilité collective impliquant à la fois les gouvernements, la société civile, les organisations internationales et les autres parties concernées.

Quand bien même que  les opérations de maintien de la paix des Nations Unies constituent l’un des moyens les plus efficaces de protection des civils dans les zones de conflit du monde entier, le chef de l’ONU  reconnait tout de même que peu de progrès ont été accomplis en faveur de la protection des civils et du respect du droit international en 2019. En effet, plus de 20 000 civils ont été tués ou blessés l’année dernière dans seulement 10 conflits notamment en Afghanistan, en RCA, en Iraq, en Libye, au Nigéria, en Somalie, au Soudan du Sud, en Syrie, en Ukraine et au Yémen. Aussi, des dizaines de milliers d’enfants ont été forcés de prendre part à des conflits armés ayant entraîné le déplacement de millions de personnes. Pour lui, ces chiffres ne représentent qu’une fraction du nombre total de victimes car portant uniquement sur des cas vérifiés par l’ONU.

Au regard de ce qui précède, M. Guterres préconise le renforcement de la protection des civils en période de conflit armé axé autour de quatre actions : la révision des approches de combats urbains avec l’intégration de la protection des civils,  la réaffirmation de la prépondérance du droit international sur l’utilisation des drones armés, l’interdiction par le droit international du développement de systèmes d’armes létaux autonomes, et la lutte contre l’utilisation malveillante des technologies numériques contre des infrastructures civiles essentielles.

Source : ONU Info


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