Le mardi 06 décembre 2022, s’est tenue l’ouverture de la 15e Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique à Montréal. A cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a appelé les parties à arrêter la destruction de la nature et a demandé que leurs travaux aboutissent à un cadre mondial de la biodiversité audacieux pour l’après-2020.
Dans son discours, il a en premier lieu rappelé les impacts négatifs de l’activité humaine sur la nature. En effet, il est revenu sur l’utilisation des produits chimiques et des pesticides qui empoisonnent les terres, les eaux et l’air. Il a abordé la dépendance de l’homme aux combustibles fossiles nocifs pour le climat, la déforestation et la désertification ainsi que la dégradation des océans qui accélère la destruction des récifs coralliens vitaux et d’autres écosystèmes marins, et affecte directement les communautés dont la subsistance est liée aux océans.
En second lieu, il a exprimé attendre de cette réunion un cadre mondial s’attaquant aux causes profondes de la destruction de la biodiversité. Toutefois, il voudrait ce cadre avec des objectifs clairs, des repères et une responsabilité. Pour lui, les promesses faites devraient être tenues.
Il est important de noter que cette deuxième partie de la COP15 qui a lieu du 7 au 19 décembre 2022 est consacrée à la poursuite des négociations. La première partie s’étant tenue à Kunming, en Chine, en octobre 2021.
Pour rappel, la Convention a été signée pour la première fois par 150 chefs de gouvernement lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992. Montréal est le siège du secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB).
Source : ONU Info
0 commentaire