Dans un communiqué publié par l’UNICEF le dimanche 23 janvier 2022 sur la situation en Syrie, l’agence des Nations Unies alerte sur les risques élevés encourus par les 850 enfants détenus dans la prison de Ghwayran au regard de l’intensification des violences dans la ville d’Al Hasakah. Près de 10.000 enfants et leurs mères se trouvent dans des centres de détention ou dans les camps d’Al-Hol et de Roj, dans le nord-est de la Syrie. Ils viennent de plus de 60 pays et luttent pour survivre dans des conditions de plus en plus difficiles et dans un hiver rigoureux. En effet, ils ne disposent pas des services de base, notamment de vêtements chauds, d’hygiène, de santé, d’éducation et de nourriture.
Face à cet état de fait, l’UNICEF plaide pour la libération des enfants de la prison, estimant que la détention d’enfants ne devrait être qu’une mesure de dernier recours et pour la durée la plus courte possible. L’Organisation réitère son appel à toutes les parties dans le nord-est et ailleurs en Syrie à mettre les enfants à l’abri et à les protéger à tout moment. Pour ce faire, elle demande à tous les États membres concernés de prendre des mesures urgentes et responsables dans l’intérêt supérieur des enfants et à les ramener, ainsi que leurs mères, dans leur pays d’origine.
Source : ONU Info
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