La destruction des habitats naturels, et de la biodiversité ont rapproché l’humanité de certaines espèces dont elle était séparée auparavant. L’action de l’homme a détruit les barrières qui le protégeait jusqu’alors de virus dangereux. Ainsi, 65 % des maladies infectieuses émergentes comme le VIH, le MERS, le SRAS, le Zika, l’Ebola, le Chikungunya, la grippe aviaire, sont des agents pathogènes transmis des animaux à l’homme, et 72 % trouvent leur origine dans le monde sauvage.
De plus, d’après des recherches récentes, le Covid-19 comme le SRAS en 2003, aurait pour hôte la chauve-souris. Même si on n’est pas encore sûr de l’animal intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme, une étude de 2007 sur l’éclosion du SRAS avait conclu que « la présence d’un grand réservoir de virus de ce type dans les chauves-souris, représentait une bombe à retardement. »
Notons que les changements climatiques influencent aussi le risque épidémique, favorisant le développement d’une épidémie et sa durée.
Source : Novethicfr
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