A l’occasion de la journée mondiale de la vie sauvage célébrée chaque 3 mars, Antonio Guterres souligne l’impérieuse nécessité de la préservation des plantes, des animaux sauvages et de leurs habitats pour la continuité de la vie sur la planète. Le chef de l’ONU interpelle sur la surexploitation de la faune, des habitats et des écosystèmes menaçant non seulement la survie d’innombrables espèces de plantes et d’animaux sauvages mais aussi celle del’humanité.
L’évaluation mondiale 2019 du Groupe intergouvernemental d’experts sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) relève le caractère endémique du taux mondial actuel d’extinction des espèces qui ne cesse de s’accélérer un rythme qui est « des dizaines à des centaines de fois plus élevé » qu’avant la vie humaine sur terre. Allant le même sens, Mme Inger Andersen, Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), chiffre le nombre d’espèces perdues en moyenne à un taux 1 000 fois supérieur à celui de l’extinction naturel.
Au risque de voir disparaître près d’un quart de toutes les espèces de la planète au cours des prochaines décennies, le secrétaire général de l’ONU exhorte à la préservation et à l’utilisation durable de la grande variété de la vie sur la planète. Rappelons que le thème de cette année était : ‘Soutenir toute vie sur Terre’.
Source :ONU Info
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