A l’occasion de la Journée zéro discrimination célébrée chaque 1er mars, le Programme des Nations Unies chargé de la lutte contre le VIH/sida (ONUSIDA) a choisi de jeter un regard sur les discriminations que vivent les femmes et les filles dans toute leur diversité. Ceci en vue de sensibiliser et de mobiliser afin de promouvoir l’égalité, l’émancipation et l’autonomisation des femmes et des filles.
A ce sujet, il faut noter que les discriminations envers les femmes et les filles persistent partout dans le monde, couplées à d’autres formes de discriminations basées sur les revenus, l’origine ethnique, le handicap, l’orientation ou l’identité sexuelle. Bien que des pays aient déjà réalisé des progrès considérables en faveur de l’égalité des sexes, les lois défendant les droits fondamentaux des femmes et les protégeant des préjudices et des inégalités de traitement sont loin d’être la norme. Malgré les nombreux engagements pris par les gouvernements pour mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des femmes et des filles, des centaines de millions de femmes et de filles continuent d’être victimes de discrimination, d’abus et de violence. Aussi, de nombreux pays disposent encore de lois discriminant les femmes et les filles.
L’ONUSIDA a choisi la Journée zéro discrimination pour faire appel à l’émergence d’une volonté politique et pour apporter un soutien aux actions visant à éliminer les discriminations à l’égard des femmes et des filles. Ces violations des droits touchant les femmes et les filles d’une manière disproportionnée, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Mme Winnie Byanyima fera savoir qu’il est impérieux d’éradiquer la violence, les inégalités et l’insécurité basées sur le genre et de garantir aux femmes et aux filles les mêmes droits d’accès à l’éducation, à la santé et à l’emploi que les hommes et les garçons.
Source : ONU Info
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